- Inédit -
Connue comme la passionaria de la Commune de Paris, Louise la rouge, la pétroleuse anarchiste, fut aussi un auteur aux écrits très populaires lors de leur parution. Réédition d'un texte écrit au début du siècle et édité pour la dernière fois dans les années 80, cette nouvelle, extraite du livre « les crimes de l’époque », décline les grands thèmes qui ont mobilisé cette insurgée : le peuple de Paris est en proie à la misère, la pauvreté sape les relations humaines et prive les plus vulnérables de leur dignité. Chez Louise Michel, la littérature est une manifestation parmi d’autres de l’engagement révolutionnaire, littérature et action sont une seule et même chose.
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Genre : Nouvelle
Illustration : Emmanuelle Rostaing
36 p. • 105 x 170 mm • 1998
ISBN : 2-9512313-0-X
Prix : 7 €
| Les éditions de la mauvaise graine |  |
Pour en finir avec le jugement de dieu
Deux histoires de l'araignée
La Fabrique
Arrière-Guerre
La révolution ne sera pas télévisée
Malach-ha-mawis
Les Américanoïaques
Dialogue en Ré Majeur
Ministère de la pitié
Un couple
Les noces de carton
Manteca et autres pièces
Passage
Carte de voeux pour tous ceux qui ne croient plus au père Noël
Lettre du sous-commandant Marcos
Discours d'adieu du président Salvador Allende
Manifeste selon Saint=Jean Clysopompe de Ribemont-Desaignes
Lettre ouverte de Boris Vian à M. Paul Faber, conseiller municipal.
Lettre de B. Vanzetti au camarade Blackwell de la prison de charlestown.
Lettre ouverte à monsieur P. Claudel ambassadeur de France au Japon.
Antonin Artaud - A Monsieur Pierre Bousquet (16 mai 1946)
Paul Eluard - "Ce que l'Amérique doit entendre" (7 avril 1949)
Lettres de la Mauvaise Graine à qui de droit
« La neige tombe épaisse des nuées noires : c’est un jour de décembre.
A la morgue, la foule se presse pour voir la victime. C’est une femme égorgée comme on égorge les moutons (la première ou la seconde tuée de cette sorte dans le monde galant).
Il y a là des agents de la sûreté, des amateurs d’horrible, mais surtout des gens ayant sur le visage cette béatitude de la curiosité contemplative qu’on appelle la badauderie. Tout près, collés au vitrage, trois personnages, absorbés par le spectacle, laissent passer les heures.
L’un est un jeune homme de vingt à vingt-cinq ans, au visage imberbe, aux traits efféminés.
Celui-là , c’est l’assassin. Il peut rester en paix. Les agents sont en quête de visages sinistres ; le sien est doux. »
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